Les écuries de la Sirène

Les écuries de la Sirène

Chapitre 18

Cela fait maintenant plusieurs jours que les deux soeurs venaient chaque matin au centre équestre, et elles s'étaient déjà fait des amies. Pauline s'entendait à merveille avec Louise, qui avait pourtant plusieures années de plus, et Alice s'amusait beaucoup avec Hortence et Jeanne, un peu mons avec Elodie, plus solitaire. Guillaume était ravi d'avoir trouvé deux cavalières aussi bonnes, et une des deux avait même accepté d'entrainer les poneys du centre équestre (Alice).

Un matin, un camion de chevaux pénétra dans la cour.

- Louise, tu as acheté un cheval ? dit Guillaume.

- Mais... Je pensais que c'était toi !

Tous les cavaliers se regardèrent, interrogatifs.

Un homme d'une quarantaine d'année en descendit.

- Bonjour, dit-il, tel un robot. Je vous livre votre achat.

- Notre achat ? dirent Louise et Guillaume d'une même voix.

- Oui.

L'homme pénétra dans le camion. Il cria et on entendit des bruits de sabots taper la paroi. Soudain, un mini cheval en sortit au galop, mais il s'arrêta presque immédiatement pour humer l'air de la mer.

75... Lirent Louise et Guillaume sur la plaque d'immatriculation du camion.

- Vous venez de Paris ?

- De la banlieue, plutôt.

- Attendez, vous aviez un falabella en banlieue de Paris ? Vous aviez un jardin, quand même ? dit Louise d'une grosse voix.

- Disons que j'avais une terrasse... Mais j'ai déménagé dans un appartement et je me suis dit que ce ne serait pas raisonnable de garder Ouranos.

Il désigna le petit cheval alezan que Guillaume avait accroché à la barrière de la carrière.

- Mais... Nous ne l'avons pas acheté ! percuta Guillaume.

- Ah ? Je suis bien aux écuries de la Sirène ?

- Bah... Oui ! dit Louise.

- Hum... C'est ma femme qui m'a dit que vous le vouliez.

- Comment s'appelle votre femme ?

- Anabelle Marot. Et je suis Jean-Pierre Marot.

- Oh ! dit Louise. Je crois me souvenir que c'était la grande soeur de... Marine, non ? Marine était une de mes amies, au collège. Nous nous sommes perdues de vue à l'entrée au lycée, je crois.

- Combien en voulez-vous ? dit Guillaume.

- Elle vous l'offre.

- Quoi ? Nous offrir un Falabella ?

- Elle vous l'offre. répéta l'homme.



06/05/2012
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