Les écuries de la Sirène

Les écuries de la Sirène

Chapitre 7

Ce week-end, en se promanant à Brest, Louise est tombé sur un grand Haras. Elle est entrée et est tombée sur trois palfreniers en train de crier contre une belle jument Knabstrupper terrorisée. Elle se cabrait et dansait pendant que les trois palfrniers colériques éssayaient de la maîtriser par la force.

Louise se dirigea vers le petit groupe que se débatait.

- Stop ! cria-t-elle. Arrêtez, vous voyez bien qu'elle est terrorisée !

- J'aimerais bien vous y voir !

- Aucun problème, dit-elle. Vous deux, lâchez la et éloignez vous.

Les deux palefreniers désignés s'éloignèrent en gromelant.

Louise s'approcha doucement, la main en avant, et en parlant doucement.

La jument, étonnée, resta aux aguets, prête à bondir, mais elle se laissa caresser. Les palfreniers, bouche bée, n'osaient plus faire le moindre geste. Finalement, la jument tréssaillit, mais se détendit. Doucement, Louise prit la longe des mains du palfrenier.

Elle fit marcher la jument quelques minutes, puis tendit la longe à l'un des palfreniers. Mais dès que Louise s'éloigna, la jument recommença à se cabrer et à essayer de s'enfuir.

- Madame ! Madame ! Revenez ! cria le palfrenier.

- Qu'y a-t-il ? Maintenant, vous savez comment la calmer !

- Nous avons essayé mais elle ne se laisse pas faire comme avec vous et elle essaye de nous mordre !

- Bon... Allez chercher le directeur.

- Bien madame, dit le plus jeune en se ettant à courir.

Quelques minutes plus tard, il était de retour, suivi d'un d'une quarantaine d'année à l'air sévère.

- Bonjour, dit-il, qui êtes vous ?

- Bonjour, je m'appelle Louise du Portal, et je suis une cavalière des écuries de la Sirène, en dehors de la ville.

- Connais pas. Que faites vous là ?

- Je me promenais dans la ville quand je suis tombée sur votre Haras. Je suis entrée, et...

- Je vois, lâcha-t-il. Encore cette satanée Chupa-Chups qui fait ses manières. Je vais la vendre pour un bon prix à la boucherie de la rue Saint-Bernard.

- Non ! Je vous l'achète. Combien ?

Ils s'éloignèrent pour discuter, et quand Louise s'approcha de la jument, elle lui dit :

- Alors, ma belle, on y va ? Je t'ai eu pour pas cher, le directeur soutenait que tu ne vallais absolument rien.

Louise se dit qu'elle avait bien de la chance que le centre équestre ne soit pas très éloignée de la ville, et elle partit à pied, n'ayant pas emmené le van.

 



20/02/2012
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